Les Blacks Stars seront les grands favoris de la rencontre Ghana- Madagascar, ce soir au stade Baba Yara Sports Stadium de Kumasi, deuxième ville ghanéenne à 17h locales ou 19h à Madagascar, dans le groupe I. Ce match compte pour la première journée de la qualification à la Coupe du monde 2026. Le sélectionneur national, comme les observateurs, se rend bien compte que sa formation sera le petit poucet de cette rencontre. Mais le statut de favori d’une équipe prend fin quand le coup d’envoi du match est donné, réitère Romuald Rakotondraibe dit Rôrô. Pour le technicien malagasy, l’objectif est de gagner face à l’équipe hôte. Et de ramener au moins des points à la maison après les deux matchs. Rappelons que dans trois jours, les Barea affronteront aussi le Tchad au Stade d’Oudja Maroc le lundi 20 novembre à 20h heures locales.
Quant au coach des Barea, la présence de tous les joueurs qu’il a convoqués lui donne déjà satisfaction pour entamer le match. Dans le sport rien n’est gagné d’avance. Si nous nous sommes décidés à nous engager dans cette compétition, nous espérons vaincre et ne pas être battus. Nous ne demandons que les soutiens moraux et physiques de tous les Malagasy.
« Les joueurs sont solidaires et ils sont tous motivés. Et j’espère qu’il y aura des belles choses ce vendredi pendant le match. A notre arrivée, nous avons travaillé sur la tactique et mais j’ai aussi insisté sur le physique. Car c’est un paramètre indéniable. Si notre championnat est en vacances, la plupart de leurs expatriés sont des joueurs qui sont en pleine compétition. Par contre, les nôtres sont en plein championnat», avance le coach Rôrô.
Rappelons que le Ghana est le grand favori de ce match. Selon le pronostic avancé par Sofascore, la chance de match nul est de 11% et la chance de victoire pour Madagascar est de 8%. Notons que c’est le deuxième choc pour Rôrô contre le Ghana cette année. En effet, le premier il a tenu les Blacks Stars en échec (0-0) au stade de Mahamasina lors de la quatrième journée de qualification de la CAN 2024 de Côte d’Ivoire, le mois de juin dernier.
Elias Fanomezantsoa